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GISORS |
Gisors,
capitale du Vexin normand est située au carrefour de
trois régions : la Normandie, la
Picardie et l’Ile-de-France. Ancienne ville médiévale, elle a conservé
des monuments prestigieux, tels son château et son église. Elle fut une place
forte enjeu des luttes entre rois de France et d’Angleterre. Aujourd’hui, centre touristique à ne pas
manquer. |
Vieux
quartier de Gisors |
Gisors, « le gué de la pointe », ancienne
ville frontière tenue par les ducs de Normandie est située en haute
Normandie, dans le département de l’Eure, sur les bords de l’Epte. Ce
site est fortifié dès la fin du XIème siècle pour protéger les
possessions normandes des ducs de Normandie contre le roi de France. Il fait
partie d’une vaste campagne de fortification de la vallée de l’Epte. Au
cours du XVIIème siècle, de nombreux couvents religieux, ainsi que
des confréries de charités issues de la contre-réforme catholique
s’installent à Gisors. Après
la Révolution française, au XIXème siècle, la ville décline au profit des
Andelys qui fait office de sous-préfecture. En
1940, la ville a subi des bombardements massifs qui ont fait disparaître la
quasi-totalité du centre historique. Quelques maisons, rue de Vienne, à
encorbellement et à pans de bois des XVème et XVIème siècles,
sont restées intactes. Cette rue porte ce nom pour commémorer le soutien
financier de la ville de Vienne (en Isère) à Gisors. De L’enceinte urbaine,
construite au XIIème, qui enveloppait le centre historique, il ne
subsiste que quelques pans de murs accolés à la « tour du
prisonnier ». |
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Dès
1097, sous le règne du deuxième fils de Guillaume le Conquérant, Guillaume le
Roux, roi d’Angleterre, débute la construction de l’imposante motte de terre
d’une hauteur de 20 mètres, ceinte de fossés, sur laquelle reposait
probablement une tour en bois entourée d’une palissade. Au
début du XIIème, une construction maçonnée remplace la structure en bois : la
tour de guet devient un donjon octogonal massif, l’enceinte en pierre
contenait une chapelle et une cuisine. Puis, Henri II Plantagenêt entame,
autour du donjon central, la construction d’une vaste enceinte fortifiée
longue de plus de 800 m, protégée par huit tours. En
1193, Philippe Auguste s’en empare. Ce magnifique ensemble d’architecture
militaire normande change de mains plusieurs fois pendant la guerre de Cent
Ans et revient à la couronne française en 1449. |
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Un
escalier à vis permet d’accéder au sommet du donjon, XIème siècle,
et d’admirer un panorama sur la ville et les bois environnants. |
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Au
début du XIIIème siècle, la forteresse subit de profondes
transformations, avec l’ajout d’une barbacane orientée vers la ville, ainsi
qu’une imposante tour maîtresse circulaire à trois niveaux, nommée
« tour du Prisonnier » au XIXème siècle. Auparavant,
elle servit pour les réceptions. Cette tour, construite sur le modèle du
donjon du Louvre, abrite dans son cachot des gravures et des bas-reliefs
exécutés par les prisonniers entre le XVIème et le XVIIème
siècle (ci-dessous). Depuis quelques années, ces cachots ne se visitent plus
(la sécurité n’étant plus aux normes actuelles). En
revanche, on visite une magnifique cave au pied de la motte qui servait en
entreposer les aliments, et fut l’objet de fouilles intempestives provoquées
par les dires d’un ancien gardien du château qui avait déclaré avoir
découvert un trésor appartenant aux templiers suite à des fouilles qu’il
avait réalisées. Ce trésor n’a jamais été trouvé et, aux dires du guide, il
n’aurait jamais existé car les templiers n’ont jamais vécu dans les lieux. |
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Tour du Prisonnier et gravures
(ci-dessus) |
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Le
château est déclassé des sites militaires français en 1599, n’ayant plus
d’intérêt stratégique. Il fut transformé en marché, puis en parc publique au
cours des siècles suivants. Le site est classé monument historique depuis
1862. |
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L’autre
passé prestigieux de cette ville reste son église. L’église paroissiale
« Saint Gervais Saint Protais », de style roman, fut consacrée en
1119 par le pape Calixte II. Sa nef ravagée par un incendie en 1123 fut
reconstruite dès 1160. « Saint
Gervais et Saint Protais étaient des frères jumeaux d’origine Milanaise qui
vécurent au premier siècle de notre ère. Ils furent torturés sur l’ordre de
l’empereur romain Néron en 57 pour prosélytisme religieux et condamnés à mort
par décapitation. Leurs corps furent redécouverts par saint Ambroise au IVème
siècle avec un texte indiquant le récit de leurs vies. On leur attribue de
nombreuses guérisons de cécité. » Elle
fut également en grande partie reconstruite après un incendie qui
l’endommagea en 1346 au cours de la guerre de Cent Ans. Les travaux furent
financés par des confréries de charités et de marchands de Gisors, et une
famille d’architectes du Vexin, les Grappins. Les travaux débutèrent en 1497
pour s’achever à la fin du XVIème siècle. L’édifice
est un mélange de styles : roman, gothique, puis gothique flamboyant. A la fin de XVème siècle la façade fut ornée de motifs
Renaissance. Les
reconstructions du XVIème siècle font que cette église devint colossale avec
70 mètres de long et une nef de 24 mètres de haut. |
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L’intérieur,
particulièrement claire, met en valeur la beauté de l’architecture et la
richesse de la décoration sculptée. Deux piliers ont étaient financés par des
confréries, l’un par les tanneurs en 1525, l’autre par la confrérie royale de
Saint Louis marquant l’autorité royale. |
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Arbre de Jessé |
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L’extraordinaire
arbre de Jessé sculpté en haut-relief représente
l’arbre généalogique du Christ et a été réalisé par un atelier de Beauvais au
XVIème siècle. Quelques
beaux vitraux ornent encore ce magnifique édifice. Ils ont pu être mis à
l’abri et sauvés des destructions occasionnées par les bombardements de 1940. |
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Il
faut également noter un transi (cadavre décomposé) de la première moitié du
XVIème siècle, accompagné du message suivant : « Qui
que tu sois, tu seras terrassé par la mort, reste là, prends garde, pleure.
J’étais ce que tu es, tu seras ce que je suis, fais maintenant ce que tu
voudrais avoir fait quant tu te mourras ». |
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RENSEIGNEMENTS
PRATIQUES |
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OFFICE DE TOURISME 4, rue du Général de Gaulle 27140 Gisors ·
borne
interactive d’information sur la vitrine de l’office de tourisme aux heures
de fermeture |
' 02 32 27 60 63 Fax
02 32 27 60 75 E-mail :
info@tourisme-gisors.fr |
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SERVICE PATRIMOINE AU CHATEAU Place Blanmont 27140 Gisors ·
visites
guidées des monuments et de la ville |
' 02 32 55 59 36 Fax
02 32 27 59 82 E-mail :
chateau-gisors@wanadoo.fr |
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HEBERGEMENT ET RESTAURATION |
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HOTEL « LE MODERNE » Labellisé
Normandie Qualité Tourisme 27140 Gisors ·
Restauration
sur place et matériel mis à disposition sur demande (écran, micro…) Situation :
à proximité de la gare à 5 minutes du centre-ville à pied. |
' 02 32 55 23 51 Fax
02 32 55 08 75 E-mail :
hotel.moderne@free.fr |
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REVE DE PAPILLON BLEU (chambre
d’hôtes) – Mme Tartare 18 rue François Cadennes 27140 Gisors ·
salle de
bains commune aux deux chambres |
' 02 32 55 98 26 E-mail :
Bulle-gisors@wanadoo.fr |
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MEUBLE –
M. Lagues Le Clos Saint Jacques Appt n° 1 – RDC
gauche 27140 Gisors ·
4 personnes
- 1 chambre + 1 canapé lit –
superficie : 51 m2 |
' 06 83 32 63 29 Fax
02 32 E-mail :
laguesfrancois@wanadoo.fr |
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RESTAURANT « LE CAPPEVILLE 17, rue Cappeville 27140 GISORS ·
spécialité :
mille feuilles de bœuf aux échalotes confites ·
fermeture :
mercredi et jeudi |
' 02 32 55 11 08 E-mail :
pierre.potel@worldonline.fr |
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MOULIN DE MOISCOURT Rue de Moiscourt 27140 Gisors ·
spécialité :
coquilles Saint-Jacques à la provençale ·
fermeture :
lundi, dimanche soir et jeudi soir |
' 02 32 55 93 03 E-mail :
contact@moulindemoiscourt.fr |
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