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FECAMP

 

 

Fécamp en Caux est une ville portuaire de la côte d’Albâtre, dans le département de Seine Maritime (76), situé entre Etretat et Saint-Valéry-en-Caux. Cette ville est entourée par de grandes et majestueuses falaises crayeuses.

 

¥ LE BORD DE MER ET LE PORT▪▪▪

Fécamp possède une belle et grande plage de galets entourée de majestueuses falaises calcaires. L’activité du port de pêche très actif jusqu’en 1973 disparait en 1987. Le fumage, la surgélation des harengs, et des saumons a pris le relais. Ce port est également un port de commerce, port de transit de bois provenant de Scandinavie et de marchandises diverses provenant d’Europe de l’Ouest. La construction navale est traditionnelle à Fécamp et s’est développée avec l’installation des Vikings.

 

 

Vue du port de jour et de nuit

 

 

Un musée des Terre-Neuvas et de la pêche, situé en bord de plage, évoque la grande épopée de Fécamp, capitale des Terre-Neuvas.

 

 

  

 

 

¥ L'ABBATIALE DE LA TRINITE§§§

C’est le père de Richard II qui a fait promettre à son fils de fonder une abbaye bénédictine. La règle de Saint Benoît prescrit la prière, le travail manuel et intellectuel et encourage les études.

 

 

En 1003, Guillaume de Volpiano, abbé de Saint-Bénigne de Dijon, à la demande du duc de Normandie qui admire son action, se fixe à Fécamp avec une colonie monastique. Ce dernier a déjà appliqué la réforme issue de Cluny à plusieurs monastères. La nouvelle abbaye rayonne sur tout le duché. C’est la chapelle du Sacré-Cœur, située dans l’abbatiale de la Trinité, qui abrite son tombeau du XVIIème. Ce bienheureux fut le premier abbé de Fécamp.

 

L’abbatiale de la Trinité, église du duc de Normandie Richard 1er, incendiée par la foudre, fut reconstruite aux XIIème et XIIIème siècles ; Des remaniements furent également effectués du XVème au XVIIIème siècle. L’édifice mesure 127 m de long et sa tour-lanterne 65 m. Ses dimensions rivalisent avec Notre-Dame de Paris (130 m de long, et 69 m de haut pour les tours). Elle possède également une exceptionnelle horloge astronomique à marée de 1667.

 

 

 

 

 

De nos jours, l’hôtel de ville, accolé au flanc nord de l’abbaye de la Trinité, occupe les anciens bâtiments monastiques.

 

 

 

 

 

 

 

LE PRECIEUX SANG▪▪▪

Dès le VIIème siècle, un monastère abrite l’insigne relique du Précieux Sang miraculeusement échouée à Fécamp avec le figuier « confié à la mer et à la grâce de Dieu » par Isaac, neveu de Joseph d’Arimathie.

 

Avant le développement du mont Saint-Michel, Fécamp est le premier lieu de pèlerinage de Normandie. Dès le XIème siècle, les trouvères et jongleurs contribuent à propager la gloire du Précieux Sang et de la Trinité de Fécamp. L’archevêque de Dol écrit alors « ce monastère est digne d’être comparé à la Jérusalem céleste ». On nomme cette abbaye « la Porte du Ciel, le Palais du Seigneur ». Celle-ci est magnifiquement décorée d’or, d’argent et d’ornements de soie. Les pèlerins y viennent encore nombreux vénérer la relique du Précieux Sang, les mardi et jeudi suivant la Trinité.

 

 

 

De nos jours, dans l’abbatiale de la Trinité, face à la chapelle de la Vierge, reconstruite au XVème siècle sur une crypte de mêmes dimensions, se trouve le tabernacle du Précieux Sang en marbre blanc qui faisait partie de l’ensemble commandé à Viscardo.

 

 

LE PAS DE L’ANGE§§§

Le « Pas de l’Ange » est une petite construction gothique commandée par l’abbé gilles de Duremort en 1420 qui évoque une des légendes de l’abbaye en rapport avec la consécration de l’église en 938.

 

« Le duc Guillaume Longue-Epée est là, ainsi que l’Archevêque de Rouen, les chanoines ainsi que toute la Cour et la foule des fidèles. La scène est représentée sous la voûte. Alors que rien n’est encore décidé, un vieillard tout de blanc vêtu, fend la foule, se dirige vers l’autel et y pose un couteau dont la dame porte l’inscription » au nom de la sainte et indivisible Trinité », puis il disparaît dans les airs en laissant dans la pierre l’empreinte de son pied. Le message est clair… la collégiale aura pour nom la Sainte-Trinité de Fécamp. Ce « Pas de l’Ange » est ainsi transmis de siècle en siècle.

Et la tradition dit que l’autre pied avait laissé sa trace dans une autre pierre qui fut insérée dans les fondations de l’église reconstruite au XIIème siècle. »

 

  

 

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¥ LE PALAIS BENEDICTINE§§§

Le Palais flamboyant abrite l’unique distillerie Bénédictine, les caves, et un musée d’art sacré issu de la collection d’Alexandre Le Grand, ainsi qu’un espace d’art moderne, une boutique, un espace de dégustation.

 

L’architecture du Palais Bénédictine est éclectique, de style flamboyant dans la première partie du Palais et plus sobre dans la seconde.

 

 

 

DEBUT DE LA VISITE DU PALAIS§§§

Au début de la visite du Palais, au dessus de l’escalier, un vitrail représente le moine alchimiste bénédictin Dom Bernardo Vincelli, qui distilla des plantes régionales et des épices d’Orient arrivées au port de Venise. Il arriva dans cette abbaye de Fécamp en 1509. Spécialiste de l’alchimie, il aurait élaboré plusieurs recettes d’élixirs. L’une de celles-ci était renommée dans toute la région et les moines bénédictins la produisirent pendant près de trois siècles jusqu’à la Révolution française.

 

 

LA BENEDICTINE§§§

A partir de cet élixir secret redécouvert dans sa collection de livres anciens, Alexandre Le Grand (1830/1898), négociant fécampois et collectionneur d’art religieux, élabora la fameuse liqueur.

 

Il mit un an pour déchiffrer et percer le secret de la recette de Dom Bernardo Vincelli, et c’est en 1863 qu’il parvient à la reconstituer.

 

En hommage à l’inventeur, il la baptise « Bénédictine » et obtient le droit d’utiliser les armes de l’Abbaye de Fécamp sur les bouteilles (3 mitres).

 

 

Il apposa sur les bouteilles la devise de l’ordre DOM « Déo Optimo Maximo » (à Dieu très grand, très bon).

 

 

Il fit construire le Palais Bénédictine en l’honneur de cette liqueur.

 

 

LA SALLE GOTHIQUE§§§

La salle gothique, à gauche de l’escalier, possède un plafond magnifiquement ouvragé.

 

Dans cette salle, se trouve une bibliothèque comprenant plus de 800 volumes écrits par des moines bénédictins traitant de théologie, histoire, économie, sciences philosophique, alchimie. C’est parmi ceux-là qu’Alexandre Le Grand aurait trouvé le grimoire écrit en 1510.

 

Le dernier moine survivant de l’Abbaye, Dom Blandin refuse de prêter serment à la constitution révolutionnaire et fuit. Célébrant malgré tout le culte, il est emprisonné puis libéré à la chute de Robespierre. Revenu à Fécamp et prêtre de l’abbatiale, c’est lui qui aurait remis des objets précieux à la famille d’Alexandre Le Grand.

 

Alexandre Le Grand possède de nombreux autres objets provenant de l’Abbaye de la Sainte Trinité de Fécamp.

 

 

 

 

   

 

 

LA SALLE DU DOME§§§

Le vitrail de la salle du dôme représente Alexandre Le Grand (1830-1898). « Celui-ci confie la bouteille Bénédictine à la Renommée. Sa main sur le globe terrestre évoque sa volonté de faire découvrir la liqueur au monde entier. Le grimoire représente celui de Dom Bernardo Vincelli, qui contient la précieuse recette. »

 

 

Ci-dessus, le moine Dom Bernardo Vincilli, moine bénédictin et alchimiste

 

 

LA SALLE RENAISSANCE§§§

Une impressionnante collection de ferronnerie se situe dans la salle Renaissance du Palais. Ces objets proviennent des châteaux de la Loire. Vous y découvrirez également une paire de bottes de postillon. Chaque botte pèse 3 kg.

 

               

 

LE CABINET DES MANUSCRITS§§§

Dans le cabinet des manuscrits, les plus beaux manuscrits anciens de la collection d’Alexandre Le Grand sont exposés.

 

 

Ces ouvrages des XVème et XVIème siècles ont été peints et écrits en latin sur du parchemin par les moines bénédictins de l’abbaye de Fécamp.

 

 

LA SALLE DES ABBES§§§

La salle des abbés est un hommage aux 16 principaux abbés que compta l’abbaye de Fécamp de l’an 1000 à 1791, date à laquelle elle fut fermée et les moines dispersés.

Parmi ceux-ci, Clément VI (4ème pape en Avignon de 1342 à 1352), le cardinal Jean de La Balue célèbre en tant que secrétaire d’Etat du roi Louis XI et pour avoir passé onze ans enfermé dans une petite cage en fer appelée « fillette du roi ».

 

 

 

Le vitrail que vous y découvrirez représente l’accueil réservé au roi François 1er par les moines de l’abbaye de Fécamp en 1534.

 

 

LA SALLE ALEXANDRE LE GRAND§§§

La salle Alexandre Le Grand, dont l’architecture est plus sobre, était consacrée à l’élaboration de la liqueur Bénédictine.

 

Vous y découvrirez une vitrine dans laquelle se trouve une centaine d’imitations de la liqueur Bénédictine, et entre autres une maquette du Palais.

 

LA DISTILLERIE ET LES CAVES§§§

Avant de découvrir la distillerie, un film de 5 mn résume l’histoire de ce Palais et vous explique le processus d’élaboration de la liqueur élaborée dans le Palais. Seules 4 personnes travaillent dans la distillerie. Le remplissage et le vidage des cuves étant automatisés se fait grâce à un système de tuyauteries. L’embouteillage n’est pas fait sur place.

 

 

La distillerie composée d’alambics de cuivre martelé est utilisée depuis l’origine pour l’élaboration de la liqueur Bénédictine. Vingt-sept plantes et épices sont utilisées, parmi lesquels la cardamome, la cannelle, le clou de girofle, la coriandre, l’angélique, la capillaire, la baie de genièvre, l’hysope, la mélisse, la myrrhe, le safran, le thym. Deux ans sont nécessaires pour donner à la liqueur son goût unique.

 

Une douzaine de cave permettent d’entreposer la liqueur. Après plusieurs étapes : l’infusion, la distillation, la rectification, l’assemblage et il faut deux années pour élaborer la Bénédictine.

 

 

L’ESPACE DEGUSTATION§§§

Après la visite du Palais, vous aurez droit à une dégustation, parmi les 3 Bénédictines qui sont élaborées.

 

 

 

  

 

GUY DE MAUPASSANT▪▪▪

Cette ville portuaire a tenu une grande place dans l’œuvre de Guy de Maupassant. Jusqu’en 1863, l’écrivain revint souvent dans la maison de sa grand-mère maternelle.  C’est à Fécamp qu’il a situé « la Maison Tellier » et divers épisodes de ses contes.

 

RENSEIGNEMENTS PRATIQUES

 

PALAIS BENEDICTINE

110 rue Alexandre Le Grand

76400 FECAMP

§   boutique de vente de liqueurs Bénédictine,

§   visites guidées tous les jours du 1er mai au 14 septembre de 9 h 30 à 18 h

§   visites du 15 mars au 30 avril et du 15 septembre au 11 novembre de 10 h à 12 H et de 14 h à 17 h 30

§   Fermé le 1er janvier,  le 1er mai, le 25 décembre

§   Tarifs 2013 : visite non guidée (7,20 € - adulte) ; visite guidée (10,20 € - adulte)

 

 

'   02 35 10 26 10

Fax 02 35 28 50 81

info@benedictine.fr

www.benedictinedom.com

www.Facebook/PalaisBenedictine

www.spiritourisme.com

 

 

 

OFFICE INTERCOMMUNAL DE TOURISME DE FECAMP

Quai Sadi Carnot

76400 FECAMP

 

 

 

'   02 35 28 51 01

Fax 02 35 27 07 77

www.fecamptourisme.com

info@fecamptourisme.com

 

SORTIES EN MER « AU GRE DES VENTS»

§   D’avril à novembre, les anciens langoustiers magnifiquement restaurés « Tante Fine » et « Michel Patrick » vous invitent à bord pour une mini-croisière de 2 heures de Saint Pierre en port jusqu’à Etretat pour découvrir le spectacle des Falaises de la Côte d’Albâtre. En fin de journée, au soleil couchant, un apéritif est servi juste devant Fécamp.

 

'   02 35 28 84 61

billet@fecamptourisme.com

 

 

 

RESTAURATION

LE REIDROC, bar brasserie

67 boulevard Albert 1er

76400 FECAMP

(bonne aile de raie poêlée au beurre noir et câpres, accompagnée de frites maison ou autres légumes)

' 02 35 28 10 55

Fax 02 35 28 03 97

www.brasserie-reidroc.fr

 

 

TOURISME TECHNIQUE & SAVOIR-FAIRE

L’ATELIER-DECOUVERTE DU CHOCOLAT

851 route de Valmont

76400 FECAMP

§   Visite libre, vidéo et dégustation (pour les particuliers)

§   Tarif : 3  €/personne (avec une dégustation)

 

 

'  02 35 27 62 02

chocolatshautot@wanadoo.fr

www.chocolats-hautot.com

 

 

 

fecamp.pdf