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SAINT-VALERY-EN-CAUX |
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Saint-Valéry en Caux est un port sur le bord de la
côte d’Albâtre, dans le département de Seine Maritime (76), situé entre
Dieppe et Fécamp. Cette ville portuaire est entourée par de grandes et
majestueuses falaises calcaires. |
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Saint-Valéry-en-Caux, station balnéaire fréquentée,
était à l’origine une vaste forêt défrichée par les moines de l’abbaye de
Fécamp. C’est Richard 1er, duc de Normandie, qui donna le fief. En
990, ce lieu s’appela Sanctum Walaricum.
A la fin du Xème siècle, ce village se
nomma Saint-Valery es Plains pour prendre ensuite celui de Saint-Valéry en
Caux. Cette cité, ceinte par les falaises d’Aval et d’Amont, est située dans
un vallon verdoyant.
BALADE SUR LES
FALAISES D’AMONT ET D’AVAL ▪▪▪ Quai du Havre, un peu plus loin à
gauche, prenez le sentier des Douaniers
qui longe la falaise d’Aval. Des marches conduisent au monument
commémoratif des combats soutenus en juin 1940 par la 2ème
division de cavalerie. La vue s’étend à l’Est jusqu’au phare d’Ailly et, par
beau temps, jusqu’à Dieppe. De l’autre côté, du haut de la falaise d’Amont, un grand escalier permet d’accéder au
monument de la 51ème division écossaise du général Fortune. Il
perpétue des faits du 11 et 12 juin 1940 ; cette Division tenta de
s’opposer à l’avance victorieuse des troupes allemandes de la 1ère
division de panzer du général Rommel. De ce point de vue, on domine le
village de Saint-Valéry-en-Caux et sa plage. A proximité, se dresse un
monument moderne érigé à la mémoire de Dieudonné Costes et Maurice Bellonte
qui firent les premiers la traversée Paris-New York à bord de leur avion
« le point d’interrogation » le 1er septembre 1930, soit
6 500 km sans escale, qui dura 37 h 18 mn. |
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LE PORT▪▪▪ Le port s’enfonce à l’intérieur par l’intermédiaire
d’un chenal bien abrité qui peut recevoir de nombreux bateaux de plaisance.
La longue plage de galets, quant à elle, est bordée d’une digue-promenade. Le
phare « vert » construit en 1872 fut modifié en 1914. Il fonctionne
à l’électricité depuis 1938. Le phare « rouge », quant à lui, date
de 1857. |
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L’écluse daterait de 1421. En 1785, l’écluse
de chasse sera déplacée à l’endroit où elle se trouve aujourd’hui. En 1988,
des vannes papillons sont installées. Le port fut creusé en 1234, dans une
anse encombrée de galets. En 1610, ce dernier se trouvait en face de la
maison Henri IV et le chenal ne fut creusé qu’en 1660. Une écluse de
navigation fut alors construite. Les phares et l’avant-port complétèrent en
1789 la construction d’un bassin de retenue. Des chasses sont creusées vers
1792. La digue promenade fut réalisée en 1932, afin de retenir la couche de
vase et de galets qui se déplacent lors de chaque marée et par forte tempête.
Des cargos viennent alors décharger du charbon, et du sel pour les greniers
royaux de Normandie, charger le galet blanc ou noir pour l’Angleterre,
l’Allemagne, l’Amérique - ce galet siliceux sert pour la confection de la
faïence dite terre de fer -, et du bois en 1970. Des campagnes de pêche à la
morue les mènent en Islande, et à Terre-neuve. Le port fonctionne avec les
marées ce qui lui donne une eau verte et réputée. Ce port est également l’un
des plus sûrs abris de la côte Normande. |
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LA
MAISON HENRI IV▪▪▪ Quai du Havre, se
tient une belle demeure Renaissance, dénommée « maison Henri IV »,
qui abrite de nos jours l’office de tourisme et un musée d’histoire locale.
Il semblerait que ce soit Henri II en 1550 et non Henri IV qui y ait
séjournée. Sur le linteau de la porte charretière, on lit l’inscription
datant de 1540 qui rappelle que la maison fut construite par « Guillaume
Ladiré, à qui Dieu donne bonne vie ».
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LE QUARTIER
SAINT-LEGER▪▪▪ Penser à arpenter les rues voisines du port, comme
par exemple la rue des Pénitents (rue derrière la maison Henri IV) qui vous
conduira au cloître des Pénitents. C’est l’une des plus petites rues de la
ville. Les petites rues du quartier Saint Léger ont été
réhabilitées en 1992. Ce quartier pittoresque était celui des pêcheurs du
siècle dernier. Le long de votre promenade, vous pourrez admirer de vieilles
maisons à colombages, en silex, en grès, et en brique.
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LE COUVENT DES PENITENTS▪▪▪ L’ordre de religieux du tiers ordre de Saint-François
d’Assise fut fondé en 1623 à l’intention des Pénitents. Ce n’est qu’en 1640
que les religieux s’installent dans ce couvent de Saint-Valery-en-Caux. A la
Révolution, ce couvent devint le siège du club des Jacobins, puis une
caserne, et une prison militaire. Le jardinier était un ancien Frère qui
avait réussi à rester dans son couvent. Ce dernier mourut le 15 avril 1816 à
l’âge de 66 ans sous le nom d’Antoine Dubourg. Il ne reste qu’une seule partie du cloître, à savoir 14
arches en plein cintre et plusieurs portes bien conservées en grès de pays
encastrées dans les bâtiments de l’ancien hospice. Dans le cloître, tous les moines défunts étaient ensevelis
sous les pieds de leurs frères. Sur le mur, des têtes de morts indiquent la
tombe d’un pénitent.
Une chapelle est dédiée à la vierge »Notre Dame de Bon
Secours », une autre à Saint Adrien, patron des sires de Bréauté
seigneur du Neville et bienfaiteurs des religieux. La voûte est revêtue de
lambris de bois. Cet ancien couvent abandonné vers 1790, fut acheté par la
ville en 1866 qui le transforme en hospice vers 1870. En juillet 1994, sa
cloche est de nouveau mise en service. |
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RENSEIGNEMENTS
PRATIQUES |
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OFFICE DE TOURISME Quai d’Amont – BP 24 76460 SAINT-VALERY-EN-CAUX |
' 02 35 97 00 63 Fax 02 35 97 32 65 www.ville-saint-valery-en-caux.fr |
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Brasserie - Restaurant Patrice Coruble 3 rue du cheval Blanc (et des
remparts) 76460 Saint-Valéry-en-Caux ·
Bonne
cuisine (ailes de raie à la sauce à la moutarde à l’ancienne, moules…) |
' 02 35 97 05
35 09 66 87 05 35 |
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